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 Boulevard of broken dreams - diana

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Diana Flint

Diana Flint


✽ date d'inscription : 12/08/2017
✽ parchemins : 65
✽ camp : partisane rose obscure - elle soutient les idées, pas les actions
MessageSujet: Boulevard of broken dreams - diana   Boulevard of broken dreams - diana EmptySam 12 Aoû - 19:43



«Une petite citation ici»


Diana Flint
Ft. Avatar
ÂGE: 21 ans
MAISON: gryffondor
METIER: joueuse de quidditch professionnelle
EPOUVANTARD: la lumière d'un néon au plafond
GROUPE: rose obscure
Elle est née dans le quidditch et elle ne l’a jamais quitté par la suite – Une de ses plus grandes fierté est d’avoir été capitaine de son équipe de quidditch alors qu’elle terminait ses études en France – Véritable peste elle n’hésite pas à rabaisser les autres mais ne s’en rend même pas compte, elle est juste incapable de ne pas dire ce qu’elle pense, blessant comme sympathique – Elle a découvert la magie noire et toutes sortes de sortilèges au côté de son meilleur ami à Poudlard et depuis elle ne peut plus s’en passer – Son sortilège préféré est l’imperium, elle adore voir les poupées qu’elle fait de ceux qu’elle y soumet – Elle n’aime pas se servir du Doloris ne supportant pas les cris de ces victimes et préférant nettement la manipulation pour parvenir à ses fins à la violence – une rose noire a très rapidement été brodée sur la manche de sa cape à Poudlard – Choixpeauflou l’attente a été un véritable calvaire pour celle qui aurait pu se retrouver dans l’ensemble des maisons – Elle a été très déçue de se retrouver à Gryffondor même si sa mère qui en a fait partie fut particulièrement fière – Elle a embrassé les idéaux de pureté de sang de son père quand son frère a suivi les idées de sa mère – Elle espère voir son père et sa mère être fiers d’elle en devenant une joueuse de quidditch professionnelle – Elle a peur de voir son rêve s'éloigner d'elle brusquement - Gravement blessée, elle s'est battue pour remonter sur un balai -
Pendant plus d'un an, elle a oscillé entre l'hôpital et sa maison sans avoir volé la moindre fois - Pour lui permettre de voir autre chose, son père l'avait emmené faire un tour de mongolfière, un truc moldu, personne connait - C'est sûr ça qu'elle a fait son premier article - Elle traine souvent dans les manifs qu'elle couvre pour ses études - Elle compte bien récupérer sa place de titulaire dans l'équipe au plus vite - Elle avait toujours rêvé de faire partie des Harpies, elle les trouve belles et gracieuses par rapport à beaucoup d'équipe -
Elle sait se servir de ses poings et n'hésite pas à s'en servir si nécessaire, mais c'est en sortilèges qu'elle excelle après avoir fait des cessions d'entrainement régulières sur sortilèges nouveaux comme oubliés ou maléfices - Elle a été invitée une fois sur un plateau animé pendant sa convalescence et elle sait que c'est journaliste sportive qui l'intéresse pour la suite, même si ses professeurs la voient bien dans la presse écrite - Elle est jamais tombée amoureuse - Elle soutient énormément son frère lycanthrope depuis la bataille de Poudlard - Elle n'a pas oublié le visage du mangemort et elle compte bien lui faire payer et trouver qui était le loup-garou qui l'a attaqué, même si son frère ne veut pas qu'elle le venge - Elle envie son optimisme et sa façon de toujours se propulser dans le futur et de voir les opportunités lorsqu'elle voit les obstacles - son premier balai était un vieux de son père qu'elle adore et a utilisé pendant toute la durée de ses études et encore parfois à l'entrainement, même si ce n'est pas du goût de son entraineur

Bonjour, moi c'est sarah, j'ai environ 22 ans (toujours) et je le vis bien. Je suis arrivée sur Eternal Dissendium parce que Boulevard of broken dreams - diana 2424650166  Boulevard of broken dreams - diana 1337075520  Boulevard of broken dreams - diana 388563456  Boulevard of broken dreams - diana 2984348134  Boulevard of broken dreams - diana 835104614  Boulevard of broken dreams - diana 102563132 et je vous aime tous très fort.   Ah et puis voilà c'est tout  Boulevard of broken dreams - diana 2699304303





Tu es née dans une famille où les avis sur la pureté de sang divergeaient. Entre une mère pro-phénix et un père soutenant l'idéal de sang-pur. Mais pourtant, toi, tu as fait un choix. Parce que tout le monde doit faire une choix. T'as soutenu les obscurs, puis les mangemorts, et maintenant la rose obscure. Tu ne fais pas partie du mouvement non, tu ne te bats pas. T'es trop en retrait pour ça. Tu pourrais pas affronter ta famille. Mais tu les soutiens. Parce qu'ils sont les seuls qui veulent vous protéger des moldus et des nés-moldus. Des dangers, des ennemis à tes yeux depuis la mésaventure que tu as vécu dans ton enfance. Ils aimeraient que tu pardonnes mais tu n'y arrives pas. Tu t'en fous d'avoir le sang pur ou le sang-mêlé, tu ne veux juste pas voir le danger des nés-moldus dans votre monde. Tu sais leurs méthodes douteuses, mais ils sont les seuls à proposer quelque chose. Alors il faut bien choisir, et tu les choisis eux, ceux qui te protégeront.


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Dernière édition par Diana Flint le Mar 15 Aoû - 12:48, édité 8 fois
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Diana Flint

Diana Flint


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MessageSujet: Re: Boulevard of broken dreams - diana   Boulevard of broken dreams - diana EmptySam 12 Aoû - 19:43



«vis ma vie»




« Flint, Flint, Flint ! » - ou la naissance d’une haine - Ils sont là, ils tournent autour de toi roulée en boule sur le sol alors que tu tentes de te protéger de leurs coups de pieds. Les larmes roulent sur ton visage alors qu’ils s’attaquent à toi. Tu as mal, tu souffres. Tout avait commencé quand ils t’avaient vu user de ta magie sans que tu ne le saches. Toi la gamine de six ans ne contrôlant pas encore tes pouvoirs. Toi la petite qui ne peut rien contre ceux qui sont un peu plus grand que toi. Et à travers les jambes de ceux qui t’entourent, tu la vois qui passe au loin. Vos regards se croisent et ta sœur détourne le regard malgré tes grands cris de détresse, malgré ton appel à l’aide qui lui est destiné. Les larmes roulent de plus belle alors que tu n’as rien d’autre à faire que d’attendre. Et puis ça explose. Tout explose. Tu entends les cris de terreur, tu entends les larmes et tu rouvres tes paupières. Tu te redresses pour observer ton œuvre. Au loin, tu entends le cri de ton frère qui vient de comprendre ce qui en train de se passer. Et puis tu vois ta mère qui arrive. « Diana ! » Elle court vers toi alors que tu te redresses. Le long de ta jambe coule du sang suite à ta chute alors que ton bras est également tout râpé. Elle s’accroupie devant toi, sèche doucement tes larmes avant de te prendre dans ses bras pour te ramener chez toi. Dehors lui s’occupe de réduire à néant leurs mémoires. Mais il oublie la tienne. Et les images resteront gravées, et la colère survivra à l’enfance et l’adolescence. Et la haine que tu voueras aux moldus ne diminuera pas avec le temps.

« Flint Diana ! » - ou le moment le plus long de son existence - Tu te diriges fièrement vers le tabouret où se trouve le Choixpeau. Si seulement tu avais pu te douter que cet instant qui aurait dû être l’un des plus heureux de ta vie allait finir par être l’un des pires. Un cauchemar alors que tu es restée des minutes entières sous ce chapeau alors que l’ensemble des regards de la grande salle étaient fixés sur toi. Toi la petite choixpeaufloue. Toi et ce maudit chapeau incapable de prendre une décision. Parce que tu avais des qualités pour l’ensemble des maisons. La loyauté nécessaire à faire une bonne Poufsouffle. Une loyauté sans pareil envers ceux qui te sont proches alors que tu pourrais mourir pour eux. Le courage qui coule dans l’ensemble des veines des Gryffondors. Un courage alors que tu te bats pour ce en quoi tu crois, alors que tu n’hésites pas à défendre ceux que tu aimes, quitte à finir mal, alors que tu n’as peur de rien lorsqu’il s’agit de tenter de nouvelles expériences. L’érudisme nécessaire à être une Serdaigle. Erudisme alors que tu peux passer des journées entières à lire des livres pour découvrir de nouvelles choses, à tenter des expériences en vue de faire changer les choses. Et la manipulation présente chez chacun des Serpentards. Manipulation que tu maitrises à la perfection alors que tu aimes semer la discorde pour toujours parvenir à tes fins. « Gryffondor ! » Le Choixpeau a fini par trancher. Tu ne sais pas si tu dois être contente ou non de son choix. Tu sais que ta mère sera contente mais tu aurais préféré suivre les pas de ton père en rejoignant les serpentards. Tu te diriges vers ta table sous les applaudissements nourris des rouges et or. Tes joues te brulent alors que tu as honte d’être restée aussi longtemps sur ton tabouret. Es-tu une véritable gryffondor ? Et s’il s’était trompé ? Et si après tant de temps passé posé sur sa tête il s’était quand même trompé. Tu croises le regard de ton frère à la table d’à côté. Il te sourit. Lui aussi est fier de toi. Tu ne lis pas la moindre pointe de jalousie dans son regard, lui qui rêvait pourtant d’aller à Gryffondor. Parfois, le destin était des plus étranges.

«  Flint, je vais te détruire » - ou celle qui ne se rend même pas compte qu’elle est une peste - Tu souris, qu’elle essaye la pétasse. Tu n’avais fait qu’énoncer une vérité que tous savaient. Toi celle que l’on appelle parfois peste mais tu ne te considères pas ainsi. Dire une vérité ne fait pas de toi une peste. Dire à Dubois qu’elle est qu’un gros lard n’est pas être peste – bien qu’avec elle, c’est vraiment juste pour la faire chier la grosse. « C’est pas de ma faute si y a que le Poudlard Express qui t’es pas passée dessus. » Les regards outrés se tournent vers toi. Ben quoi ? Franchement, elle pensait que ça passait inaperçu ? Que personne n’en savait rien. « Tu peux déjà t’estimer heureuse que les sangs purs respectent au moins le fait que t’es bonne au pieu. » Sale sang-de-bourbe ! Bon, on va faire un petit retour en arrière. Là, tu viens de briser un couple en mettant un gars au courant qu’elle a été voir ailleurs. Ca t’a fait plaisir, tu ne vas pas le nier, surtout que c’est une sang de bourbe. Mais d’un autre côté, il faut que les gens arrêtent de croire qu’il faut rester silencieux sur ce qu’on peut penser. Cette fille, c’est une pute, c’est tout. Si elle voulait vraiment rester avec lui, elle n’avait qu’à rester à sa place. La gifle part, tu sens la douleur qui se répand sur ta joue et dans ta machoire. Alors que tu ne regardais pas. « Et en plus t’es lâche. » Ton regard se braque dans le sien. Ta baguette se lève, le sort fuse alors que tu sens le liquide salé présent qui se répand légèrement dans ta bouche. « C’est vrai qu’ils se plantent pas, t’es plutôt bien foutue. » Et tu la plantes là, elle a moitié à poil. Qu’elle en profite, c’est pas tous les jours qu’elle pourra se vanter d’avoir un presque compliment. Tu croises Dubois qui arrive justement. « Prends-en de la graine Du Gros Chêne ! »

« Flint, non Dubois n’est pas un gros salaud qui a un melon aussi gros que le cul de sa sœur comme vous le dites, -5 points pour Gryffondor ! » - ou les gryffondors et elle, ça fait deux - Fais chier ! Tu retiens le juron, tu n’as pas envie de faire perdre encore un peu plus de points à ta maison. Tu sens les regards énervés des gryffondors qui se posent sur toi. « Flint tu peux pas la fermer une fois de temps en temps, ça ferait du bien. » Tu hausses les yeux au ciel. C’était pas de ta faute si Ambroise avait un énorme melon et sa sœur un gros cul. Tu n’aimes pas sa façon de se la ramener au capitaine des aiglons, c’est tout. Oui, tu as très mal vécue ta première défaite sous les couleurs de ta maison face à l’équipe du Dubois. Et tu n’avais pas apprécié de le voir se trémousser devant la foule comme s’il était déjà arrivé. Tu entends ton père en train de critiquer le sien, la grande star. Il t’a souvent raconté comment il avait écrasé par deux fois le capitaine des gryffondors avant qu’il ne finisse par récupérer la coupe. Tu n’aimes pas ta maison. Tu ne t’y sens pas à ta place. Le seul moment où tu es bien, c’est lorsque tu es sur le terrain de quidditch, à cet endroit où tu t’exprimes pleinement. Mais sinon, tu as l’impression d’être à milles lieux des autres rouges et or. Ils sont tous aussi courageux et têtes brulées que toi, mais tu ne sais pas comment te l’expliquer. Tu ne leurs appartiens pas pleinement. Tu as de très bons et bonnes amies, mais cette maison n’est pas ta famille comme elle peut l’être pour certains. Certains tueraient pour voir leur maison gagner et ses couleurs être hisser dans la grande salle, tu n’en as cure. Et puis, tu ne peux t’empêcher de te dire qu’il s’est forcément trompé. Tu leurs es si différent. Tu ne peux être réellement une gryffondor pour la simple et bonne raison que tu es toutes les maisons sans l’être. Car tes qualités pour entrer dans chacune des maisons sont également tes défauts pour les autres. Tu y as bien réfléchis, longuement, très longuement. Tu ne sais pas si tu aurais pu être pleinement bien dans une des maisons. Tu étais trop fêtarde pour t’adapter pleinement aux Serdaigle bien trop érudits pour accepter ton rythme de vie que tu aurais dû calmer. Tu étais bien trop manipulatrice et peste aux yeux de Gryffondor, mais cela aurait également posé problème chez les loyaux, gentils et travailleurs Poufsouffles. Quant aux Serptentards, tu n’étais pas sûr que tu aurais aimé leur ambition bien trop forte et les guerre de supériorité. Tu te rêvais joueuse de quidditch mais pas petite princesse comme on en voyait des dizaines dans cette maison à se pavaner de leur sang pur.

« Flint, je t’aime tu le sais ? » - ou celle qui avait peur des sentiments - Tu t’éloignes alors que sa bouche se rapproche de la tienne. Tu n’entends plus que les battements de ton cœur qui tambourine dans ta poitrine, tes tempes. « Flint ? T’es sûre que ça va ? » Tu te recules un peu plus échappant à ses mains glissées dans ton dos. « Je crois qu’il faudrait mieux qu’on s’arrête là. » Tu le laisses en plan. « Flint, t’es sérieuse ? » Sa voix porte dans le couloir. Tu sens sa peine, elle est à l’égale de la tienne. Mais qu’est-ce que c’est ton problème ma vieille ? Tu fonces dans ta salle commune et rejoins ton lit. Ton cœur s’est brisé à l’instant où tu es partie, une fois de plus. Pourtant, tu l’aimais. Peut-être un peu trop. Alors comme à chaque fois où quelque chose de bien aurait pu t’arriver tu as fui. Parce que tu as peur. Peur d’un bonheur qui reste à portée de main. Peur de l’amour bien trop fort que tu peux avoir pour certains d’entre eux. Tu es mieux seule. Tu as trop peur d’être brisée. Tu ne veux pas devenir ce remake de toutes ses personnes brisée par quelqu’un. Tu ne t’attaches pas, jamais. Tu redescends dans la salle commune, les yeux légèrement rougis. Tu prends ton bouquin sur le quidditch emprunté à la bibliothèque, tu te diriges vers ton petit banc dans le parc et tu lis. Tu lis et tu oublies. Tu ne relèves pas la tête alors que l’on vient s’installer à tes côtés. Et puis tu sens son bras qui vient t’attraper à l’épaule. Tu tournes la tête vers ton frère qui t’attire à lui. « T’as le droit d’être heureuse aussi, tu le sais ? » Tu restes silencieuse. Tu ne sais pas quoi répondre. Tu es perdue. Tu ne sais jamais comment réagir avec les garçons. « Franchement, t’es belle, t’es sympa, t’es drôle, de quoi est-ce que tu as peur ? » Silence. « De tout. » De le faire souffrir, de souffrir, de tout perdre, de devenir comme toutes les autres à roucouler comme une idiote, d’être dépendante de quelqu’un, d’être la cible de moqueries une fois que ce sera terminée, que ça ne soit que de la comédie de sa part en but de coucher avec toi. Tellement de raisons d’avoir peur. Trop de raisons d’avoir peur.

« Flint, ça va, je t’ai pas fait mal ? » - ou les sortilèges, cette passion - Le regard de ton meilleur ami se pose sur toi alors que tu viens de percuter un mur. Une grimace étire tes traits, la douleur se diffuse le long de ta colonne vertébrale. « Tu penses vraiment que c’est un p’tit sort comme ça qui va me mettre à terre ? » Il te tend la main pour t’aider à te relever. Tu refuses, t’es trop fière pour ça. Il le sait, il la retire d’ailleurs bien vite cette main. Lui aussi il est fier. Et avec lui, tu découvres une autre forme de magie. Une de celle que l’on trouve que dans la réserve. La magie noire, celle réservée aux mages noirs, soit disant. Mais aussi les vieux sortilèges, ceux qu’on a pu oublier avec le temps. Tu aimes les sorts que tu apprends, ceux qu’on ne trouve pas dans les livres, qu’ils soient ou non des maléfices. Ta curiosité et tes envies de découvertes, tu les assouvies plusieurs fois par semaine avec lui. Tu apprends bien plus qu’en cours où tout est concentré sur le doloris dans les cours de magie noire justement. Ce sort que tu n’as jamais supporté lancé, étonnant pour une fada de magie noire. Tu ne supportes pas d’entendre la douleur des gens. Tu ne supportes pas les cris, les corps déformés par la volonté d’un seul être. Et puis un jour, tu apprends à le maitriser, avec lui. Ce sort qui deviendra ta marque de fabrique. Celui que tu utiliseras au sein même du château pour le bien des obscurs. Impero. Le murmure dans le creux de l’oreille. La douce voix imposant sa volonté à un autre. « On est reparti ? » Tu te tiens la baguette levée face à lui. Le sort suivant fuse.

« Flint, va falloir que tu calmes ton frère ! » - ou la famille, toute une histoire - Ton sang se glace dans l’ensemble de ton organisme. L’ordre du chef des obscurs étaient plutôt clair. Ton regard fuit celui qui vient de te parler. Il ne pourra pas y lire toute ta détresse. Parce qu’on peut toucher à tout le monde, mais pas à ton frère, pas à ton jumeau comme tu aimes appeler celui qui te ressemble tant et a moins d’un an de plus que toi. Vous deux, unis depuis que vous êtes gamins. Vous deux, dans la même maison grâce à une chance incroyable. Vous deux séparés par les idéaux, toi une rose bordée sur la manche quand il a un beau Phénix. Parfois, tu aimerais qu’il soit plus calme. Tu aimerais qu’il ne la ramène pas comme il le fait. Pas à cette époque. « Flint ? T’as compris ? » Tu sens la salive qui descend lentement dans ta gorge et la boule qui se forme au sein de celle-ci. Tu fermes les poings pour qu’il n’y voit pas les tremblements de colère qui t’agite. Tous, sauf ton frère. Tu quittes la pièce silencieusement. « Flint ! » Tu te retournes. « Je vais le faire, mais vous êtes des gros lâches, même pas capable de faire votre sale boulot vous-mêmes ! » S’ils voulaient tant que ça le menacer, ils n’avaient qu’à le faire eux-mêmes plutôt que de passer par toi. C’est à reculons que tu vas à la rencontre de ton frère, l’homme de ta vie, celui pour qui tu donnerais ta propre vie. « Il faut qu’on parle. » Pas un bonjour, pas un sourire. Tu ne sais pas comment te comporter. Tu es celle qui apporte la mauvaise nouvelle. Celle qui va devoir affronter celui que tu aimes tant pour une histoire de point de vue sur le sang et à cause de sa proportion à faire un peu trop de blague. « Ca va ? » Non. Non, ça ne va pas. Tu évites son regard. Comment on annonce à son frère qu’il est en danger à cause de son propre camp ? Comment on lui dit qu’on risque de s’attaquer à lui tout en continuer à soutenir ce mouvement là. Mais tu n’es pas comme lui. Tu ne pourrais jamais leur pardonner ce qu’ils t’avaient fait lorsque tu n’étais qu’une gamine. Tu ne pourrais jamais pardonner aux moldus leur méchanceté. Tu n’en voulais pas dans ton monde. Ils ne pourraient jamais pleinement vous comprendre, même s’ils avaient une baguette. « Ils menacent de te dénoncer aux professeurs si tu continues les blagues dirigées contre les obscurs. » Tu lâches ta bombe et tu pars. Tu as peur. Tu as peur pour lui. Tu as peur qu’il ne lui arrive du mal, comme c’est le cas pour la famille Potter et Weasley. Tu ne veux pas perdre ton frère. Tu es une fusée traversant les couloirs. Tu te diriges vers le seul endroit où tu te sens à ta place. En cinq minutes tu as récupéré un balai et enfilé une tenue plus appropriée que la jupe que tu portais ce jour-là. « Je savais que tu serais là. » Il se tient dans l’encadrement de la porte. Tu ne pouvais pas te cacher de lui. Il te connait bien trop pour cela. Tu lui adresses un sourire triste alors qu’il se dirige vers toi. Tes yeux se brouillent de larmes. Il te prend dans ses bras et tu profites de cet instant. Comme quand vous étiez petits. Et puis il se recule et braque son visage dans le tien. « N’aies pas peur, ça va aller. » Tu aimerais pouvoir le croire. Mais tu as vu les pertes. Tu sais que Sarah Mandleton, la poufsouffle un peu concon, a perdu son frère, un gamin lui aussi. Tu sais aussi que certains d’entre vous ont disparu depuis les vacances d’été. Vous êtes peut-être des gamins, mais c’était aussi des gamins, il avait qu’un an de plus que toi Adrian et plus personne n’avait de nouvelle de lui. Les deux Weasley c’était pareil. T’avais pas envie qu’il finisse comme eux parce qu’il aurait fini par s’en prendre à un prof. « J’ai juste peur pour toi. » Ses lèvres se déposent tendrement sur ton front alors qu’il ne te serre de nouveau fort contre lui. « Jamais ils ne nous sépareront. » Quelques secondes de silence. « Je te promets d’être prudent. » L’étau qui enserrait ton cœur se détache soudain alors que tu le crois. Tout irait bien.

La guerre a fini par vous rattraper. Et vous voilà, chacun dans un camp alors que le château brule de mille feux sous les coups des mangemorts et de l’attaque des Phénix. Vous n’êtes aussi que des gamins, des sixièmes années sans aucune chance. Mais pourtant, tu te bats à leurs côtés. Parce que tu ne veux plus jamais que les moldus ne puissent te toucher un jour. Alors, ils souffriraient pour tous les sorciers qui avaient soufferts par leur faute si le gouvernement du Lord restait en place. Et tu en avais besoin. Tu avais envie de les savoir loin de la magie, qu’on leur prenait leur baguette, qu’ils ne pourraient pas rentrer dans votre monde mais serait voué à rester à l’extérieur de celui-ci. Et lui, lui il se bat contre la tyrannie comme il dit. Tu le comprends. Tu sais que ses méthodes ne sont pas les bonnes. Toi aussi tu n’as pas supporté de connaitre les morts sorcières liées à lui. Parce que ce n’était pas eux les ennemis. Mais c’est la meilleure option qui soit disponible pour l’instant, alors tu la saisissais. Tu le vois à l’autre bout de la grande salle. Il repousse des mangemorts qui s’attaque à une enfant encore plus jeune que vous. Tu ne comprends même pas ce qu’elle fout là. Et puis il s’effondre, comme ça. Alors tu cours, tu cours aussi vite que tu ne l’as jamais fait. Autour de toi les sorts volent mais seul t’importe ton frère. Ton frère ensanglanté au sol. Ton cœur s’arrête de battre quelques instants alors que tu le crois mort. Il sombre au plus profond de ta poitrine. Tu lèves ta baguette. « Expelliarmus ! » Le sort fuse et la baguette du mangemort restant s’envole. Elle retombe à quelques mètres de lui. Il te regarde d’un air étonné, et puis son regard change. Et tu as peur. Tu as peur mais tu ne bouges pas. Parce qu’il payera pour avoir osé toucher à ton frère. Il récupère sa baguette et tu lui lances un nouveau sort. Tu rates. Il rit et lève à son tour la sienne. « Stupéfix ! » Tu le vois qui s’effondre en face de toi. « Diana, mais tu es complètement inconsciente ! » Tu te retournes pour faire face à ton père rouge de colère. « Tu veux mourir ce soir ou quoi ? » Il t’attrape par le bras et t’entraine à travers le château tout en lançant des sorts partout autour de vous. Il te protège de l’ennemi qui est partout car les sorts fusent dans des directions étranges parfois. Tu ne penses qu’à lui, à ton frère qui avait été entrainé le temps que tu le venges. « Est-ce qu’il est mort ? » Ta voix se brise. Tu lèves ton regard vers ton père. Tu n’as pas envie d’entendre la réponse. Tu as peur de ce qu’elle pourrait être. Tu ne supporterais pas de vivre loin de lui. « Je sais pas. » Une larme brulante roule sur ton visage. Ce n’était pas la réponse que tu attendais. Vous traversez le château à la recherche de quelque chose. Et puis tu la vois. Elle est belle comme ça, avec sa chevelure blonde et sa baguette dressée. Et là, tu te dis que tu aimerais vraiment être comme elle. Forte et courageuse. Elle est une véritable Gryffondor quand tu n’es qu’une imposteur. Elle n’a peur de rien, pas même de perdre un de ses meilleurs amis lorsqu’elle a décidé d’épouser son pire ennemi. Lorsqu’elle vous voit son regard devient grave, sombre. Elle comprend. Elle comprend lorsqu’elle voit ton regard plein de larmes. C’est une famille Flint à moitié complète qui transplane en dehors de Poudlard et tu te laisses faire. L’air frais de Londres gèle tes larmes sur ton visage. La neige tombe à gros flocons alors que vous êtes devant Sainte Mangouste. Ils te trainent derrière eux. Parce qu’ils le cherchent. Les idéaux, tout ça, ça n’avait jamais eu grand intérêt au final. Peut-être parce qu’ils avaient toujours soutenus un camp différent. Peut-être parce qu’ils avaient réussi à mettre cette différence de côté pour finir par s’aimer. Tu te demandais souvent comment ils faisaient sur le champ de bataille, mais ce soir tu avais compris. Parce que tu vivais la même chose avec lui. Au final, le plus important restait toujours la famille et les gens que l’on aimé. Peu importe le combat et la cause, la famille serait toujours plus importante. Jamais ils n’en parlaient chez vous. Il n’était pas mangemort, il soutenait juste les idées, mais plus les méthodes, comme toi. Et elle soutenait la liberté, il comprenait, comme tu comprenais pour ton frère. Famille profondément divisée et unie malgré tout. Vous courez dans les couloirs en effervescence. Tu entends les cris, les médicomages ne cessent de se donner des ordres les uns aux autres. Personne ne sait où il est. Personne n’est capable de vous dire s’il est en vie ou mort. Et puis, finalement, l’information tombe. « Pronostic vital engagé » Et te voilà, assise à côté de ton frère à lui tenir la main. A le prier de ne pas t’abandonner. Parce que tu as besoin de lui. Lui, ton héros depuis toujours. Ils tentent de te faire partir. Il faut que tu dormes. Mais tu refuses de le lâcher. Tu veux être là quand il se réveillera. Parce qu’il se réveillera. Il ne t’abandonnera pas. Tu ne l’autorise pas. Tu finis par t’endormir dans le fauteuil peu confortable de Sainte Mangouste.

« Diana, Diana. » C’est un murmure qui parvient à tes oreilles. Un murmure qui te réveille. Tu ouvres les yeux. Dehors il fait jour. Ton regard se pose sur la couverture qui a été déposée sur toi par ta mère certainement et puis ton regard croise le bleu du sien. Ta main tient toujours celle de ton frère que tu ne sembles pas vouloir lâcher. Elle te tend une tasse de café et tu la bois doucement. Elle ne dit rien. Elle reste silencieuse alors que des larmes viennent une nouvelle fois rouler sur ton visage alors que tu prends pleinement conscience de l’état dans lequel se trouve ton frère. Hier tu avais peur, aujourd’hui tu réalises. Des restes de sang restent présents à l’arrière de son crâne alors qu’une cicatrice barre son torse. Tu ne comprends même pas quel sort a pu lui faire ça. Enfin, au début. Et puis tu comprends qu’il ne sera plus jamais le même. Parce que ce n’est pas la marque d’un sort mais d’une bête. Et lui, toujours silencieux. Lui qui ne s’est pas réveillé de la nuit. Lui qui ne se réveillera peut-être jamais. Sur un autre fauteuil se trouve ton père endormi. Mais nulle trace de ta sœur, étonnamment. Elle ne vous avait jamais aimé. Elle aimait son nom, elle aimait tes parents, mais jamais elle n’avait aimé les deux gamins que vous étiez, vous qui aviez pris l’attention de vos parents, qui lui aviez volé sa gloire, sa place d’enfant unique. Ta mère s’installe à tes côtés et te prends doucement par l’épaule pour te serrer contre elle. « Ca va aller. » Tant de mots que tu as déjà entendus. Lui aussi t’avait promis que ça allait aller. Ça n’avait jamais été le cas. Tu restes silencieuse. « J’ai toujours su que tu appartenais pleinement aux Gryffondors, et hier soir, tu l’as prouvé à tous. Je suis tellement fière de toi. » Ton cœur se serre. Tu avais rêvé des jours entiers d’entendre ça. De celle que tu trouvais si forte, si courageuse, de cette mère que tu avais toujours prise pour le modèle que tu ne pourrais être. De celle que tu considérais comme une véritable Gryffondor lorsque tu te convainquais que tu ne l’étais pas toi-même, que tu n’étais pas si courageuse que ça et qu’il avait dû se tromper en t’envoyant là-bas. Mais maintenant, ce n’était pas les mots dont tu rêvais. Maintenant, tu voulais juste qu’on te dise qu’il allait bientôt se réveiller. Tu n’avais que faire d’être courageuse. Tu voulais ton frère.

Une semaine, tu auras passé une semaine assise dans ce maudit fauteuil à le quitter uniquement pour aller aux toilettes. Pendant ce temps-là, Voldemort était tombé mais ça ne t’avait fait ni chaud ni froid. Pendant ce temps-là, des centaines d’autres sorciers étaient arrivés blessés à Sainte Mangouste. Tu avais croisé des dizaines d’infirmières tentant de te convaincre de rentrer dormir chez toi et qui avait toutes fini par abandonner. Ils avaient fini par te donner un oreiller en comprenant que rien ne pourrait te tenir éloigner de lui. Tu ne sais pas si c’est le contact doux de sa main sur ta joue ou sa voix brisant le silence de la pièce qui te réveille. « Coucou p’tite sœur. » Les battements de ton cœur accélèrent alors tu te redresses pour lui faire face. Et là, soudainement, tu ne sais plus quoi dire. Tu aimerais lui dire qu’il t’a manqué. Tu aimerais lui dire que tu lui interdits de te refaire ça un jour. Tu aimerais lui dire que tu l’aimes et que tu n’as pas envie de vivre sans lui. Tu aimerais lui dire que tu as eu peur, bien trop peur. Tu aimerais lui dire qu’ils vont tous payer pour ce qu’ils lui ont fait. Mais tu ne dis rien. Parce qu’aucun son n’arrive à franchir la barrière de ta gorge bien trop nouée. Tu aimerais te jeter dans ses bras mais tu sais que tu ne peux pas. Tu n’as pas envie de lui faire du mal. Alors tu te contentes de pleurer. De joie. De le retrouver. Qu’il soit là, à tes cotés. « Pleurs pas Didi. » Tu sens sa main qui sert la tienne. C’est un franc sourire qui s’étire sur ton visage. Le premier depuis une semaine. Tu revis. Tu revis parce qu’il revit. Tu revis parce qu’il vit. « Ils vont payer. Je te promets qu’ils vont payer. » Promesse que tu comptes bien tenir. Il t’avait promis que tout irait bien et tout allait bien. Tu lui promettais qu’ils allaient tous payer et ils allaient tous payer. Ils pouvaient être des mangemorts comme Merlin qu’ils payeraient pour ce qu’ils lui avaient fait, pour ce qu’il était devenu. Il hoche négativement la tête et tu ne comprends pas. « Ca ne changera rien Didi, le mal est fait. » Il savait. Il avait compris. Vous ne lui aviez rien dit et il avait compris. Peut-être parce qu’il avait vu cette bête que tu n’avais pas vu au loin. « J’aimerai être capable de pardonner, comme toi. » Mais tu ne le pouvais pas. Jamais. Tu ne pouvais pardonner aux autres le mal qu’ils t’avaient fait ou qu’ils avaient pu faire à tes proches. Tu étais obligée de vivre perpétuellement avec cette rancœur. Et elle te consumait. Parce que tu ne pouvais jamais être vraiment heureuse. Pas tant que tu ne te savais pas à l’abri des moldus, pas tant que tu les savais dehors alors qu’ils s’étaient attaqués à ton frère. Pas tant que ceux qui t’avaient fait du mal étaient heureux, eux. Toute cette colère qui te bloquait dans le passé, t’empêchant d’avancer et de vivre pleinement ta vie. « Je sais. » Et lui, ton opposé, il t’acceptait ainsi. Comme il l’avait toujours fait, parce qu’il savait combien toi aussi tu en souffrais. Il te faisait doucement avancer sur la voie du pardon en te la montrant, par sa bonté, par son optimisme, par sa faculté à pardonner à tout le monde. « J’ai eu tellement peur de te perdre. »

« Flint, félicitations, vous serez capitaines des bleuets l’année prochaine » - ou le début de la reconnaissance dans un pays étranger - Un sourire victorieux s’étire sur ton visage, dans tes yeux brillent la fierté. Tu es enfin reconnue pour ton talent en quidditch. Tu es enfin capitaine. Capitaine ! Tu n’en reviens pas. Tu es si fière, si heureuse. Tu cours dans les couloirs de BeauxBatons à la recherche de ta meilleure amie. Celle qui était à tes cotés à Poudlard et qui terminait également ses études en France. Putain de guerre qui vous aura éloigné de chez vous. Ici ton frère te manque. Tu aimerais qu’il soit à tes côtés, mais a choisi l’Allemagne, il disait que c’était mieux pour son futur. La France n’aimait pas particulièrement les loups-garous, et son nouveau statut n’avait pas échappé à grand monde. Tu aurais aimé aller avec lui, mais il t’a convaincu que la France serait mieux pour toi. Et tu l’as cru. Sa vie basculant, il a voulu se spécialiser dans les potions. Parce qu’il est optimiste. Lorsque tu vois le noir, il se débat pour comprendre, pour tenter de réussir à vaincre cette seconde nature qu’il est désormais. Il Ta sœur ne te manque pas elle, tu n’avais jamais pu la blairer. Tu savoures pendant quelques heures ta victoire et puis tu te poses sur une table de la salle commune. Grand frère, j’espère que tout va bien pour toi et que tu peux faire ce que tu veux. J’ai été nommée capitaine de ma maison. J’aimerais tellement que tu sois là toi-aussi. Tu me manques. J’ai déjà hâte d’être aux vacances pour te retrouver. Plein de bisous petit loup. Ta Didi. Tu plies ta lettre et tu la portes à ta petite chouette. Il te manque bien trop. Tu aimerais qu’il soit en France avec toi. Doux rêve. Ici, tout est plus simple. Les gens sont différents, ils ne sont pas marqués par la guerre comme vous pouvez l’être et c’est presque rafraichissant. Tu es heureuse qu’ils t’aient fait confiance alors que tu n’avais fait qu’une demi-année chez eux pour te donner ce poste. Ici, dans cette maison, c’est différent. Il n’y a pas la pression familiale. Il n’y a pas les rancunes tenaces des familles anglaises comme cela pouvait être le cas à Poudlard. Tu te poses quelques instants dans le parc. Ici, pas de lac au monstre étrange et de sol cogneur. Ici, c’est pégases, licornes et fleurs. Tout est plus doux et ça a le don d’apaiser ta colère. Loin de ton pays, des résistants et des obscurs, tu renais pour un temps. Tu te forges un nom à la tête de l’équipe de quidditch que tu finis par mener à la victoire. Tu n’es pas une Flint, tu es Diana. Ils ne connaissent pas tellement ton père, ni ta mère. Seuls certains férus de quidditch savent, mais les français suivent ça de bien plus loin que vous, c’est indéniable. Tu sais que de l’autre côté de la Manche, ton frère se bat avec ses propres démons, tous les mois alors que la lune grossit dans le ciel. Tu aimerais être là pour lui, pour affronter cela avec lui. Tu découvres des matières que tu n’avais jamais eu en Angleterre et ça te plait. Ca attise ta curiosité naturelle. Tu travailles beaucoup, tu apprends le français, tu découvres l’histoire de ce pays que tu ne connaissais pas avant de t’y retrouver. Tu apprends à monter à dos d’hippogriffes. Tu pratiques le quidditch différemment. Ici, c’est plus doux, même pour les batteurs. Tu apprends la souplesse, tu apprends à connaitre ton corps parfaitement. Tu mêles rapidement techniques anglaises et françaises selon les cas et ça te plait. Tu te déplaces à la française et tu frappes à l’anglaise. Tu passes les années les plus calmes et paisibles de ta vie là-bas. Les plus longues aussi alors que tu restes loin de lui, espérant perpétuellement qu’il va bien, qu’il s’en sort, que personne ne sait pour ce qu’il est.

« Flint, ne pensez pas que votre nom fera tout, c’est pas comme ça que ça fonctionne dans la réalité » - ou le quidditch, une histoire de famille – Tu te renfrognes alors que ton entraineur vient de te détruire devant tous tes coéquipiers. Mais tu restes silencieuse, pour une fois. C’est le premier entrainement alors tu la joues paisible. Tu comptes bien rester dans l’équipe aussi longtemps que possible. Ce poste, à ton âge, c’est un cadeau et tu le sais. Rares sont ceux qui sont immédiatement repérés par une équipe dès leur sortie de l’école. Tu as peur que ça ne soit uniquement grâce à ton nom, un nom connu dans le milieu. Alors tu veux bien faire. Tu veux qu’il soit fier de toi et de ce que tu deviens. Tu veux qu’il soit fier de celle qui suit les traces qu’il a laissé. Tu veux entendre le nom de Flint résonner autant que lorsqu’il était joueur lui aussi. « Flint, muscu, c’est pas avec tes bras que tu vas faire une bonne batteuse ! » « Ils sont très bien mes bras ! » Tu le vois qui vire au rouge. « Aux vestiaires ! » Salaud ! Ton visage vire au rouge aussi, de honte, de colère, d’avoir été humiliée dès ton arrivée. Tu es touchée au plus profond de ta fierté. Tu obtempères, qu’aurais-tu pu faire d’autre. « Et tachez de réfléchir et de tenir votre langue lorsque vous reviendrez demain. » Tu pénètres dans le vestiaire en furie. Tu ne comprends pas cet endroit dans lequel tu viens d’atterrir. Ton poing part et s’enfonce presque trop facilement dans le plaquo du mur. « Y en a quand même dans tes bras. » Tu te retournes pour faire face à la capitaine. Jouer à ses cotés, tu en rêvais depuis que tu étais rentré à Poudlard. C’était elle qui ornait les murs de ta chambre chez toi et ta tête de lit à Poudlard. Elle a qui tu rêvais de ressembler. Elle qui en plus jouait au même poste que toi. « Il est dur comme ça, mais il t’en voudra pas éternellement. Dans le fond, c’est une crème. » Tu souris un peu. T’espères bien parce que sinon t’es pas sûre que tu vas réussir à tenir le choc. « Essaie juste de la mettre en veilleuse. Il a raison, ici c’est plus Poudlard. Ton nom, c’est pas suffisant, il faut que tu montres que tu en veux. Que tu es meilleure qu’elle, dans le comportement, à l’entrainement et en match. » Tu restes silencieuse. Tu écoutes les conseils de ton ainée, sans la couper, incroyable. « Mais je t’ai vu, ta technique, j’aime. » Tu relèves le regard pour croiser le sien. « Merci. » Est-ce que c’est ça qu’il faut dire dans ce moment là ? Tu sais pas trop, mais t’as pas grand-chose à dire d’autre.

Tu as réussi à te contenir. Tu grinces souvent des dents aux remarques qu’il te fait mais tu restes silencieuse. Tu acceptes les choses étranges qu’il peut parfois te faire faire à l’entrainement sans le questionner. Il doit avoir ses raisons. Avec le temps, tu commences à comprendre comment il fonctionne, les raisons derrière les décisions. Le grand jour est arrivé. Après plusieurs mois à jouer avec l’équipe réserve, t’es là, à jouer avec l’équipe une d’entrée de jeu. T’es fière. Oh oui t’es fière ! C’est peut-être qu’un match amical, mais c’est le plus beau de ta vie. La pression est énorme. T’en trembles dans le couloir avant d’entrer sur le terrain. T’as l’impression de plus rien controler, de vivre un rêve éveillé. Parce que tu es en train de le vivre ce rêve. T’as des étoiles dans les yeux alors qu’ils vous supportent. Alors que le public scande ton nom à l’appel du speaker, comme si c’était naturel, comme si c’était ta véritable place. Tu ne te dis pas que t’es une imposteure. T’y penses pas. Tu es trop heureuse, bien trop heureuse pour ça. Tu sais qu’il est quelque part dans le stade. Il est revenu d’un stage en laboratoire exprès pour ça. Pour être là pour ton premier match. T’es survoltée dans ta tenue verte à la serre or. Et en face de toi, y avait sieur gros melon. Et t’allais lui prouver qu’il gagnait peut-être à Poudlard mais que son équipe ne ferait pas le poids face aux Harpies. Tu t’en moquais bien de son nom et de celui du Weasley qui se trouvait dans les anneaux. Tu t’en moquais bien qu’ils soient titulaires depuis des matchs et des matchs. T’avais ta place et tu comptais bien montrer à ton entraineur qu’il pouvait compter sur toi. La batte en main, t’avais jamais été aussi prête qu’aujourd’hui. Que le jeu commence !

« Flint, Blackwood, descendez de votre balai immédiatement et venez vérifier que vous n’avez rien ! » - ou la blessure qui pourrait gâcher une vie – Tu grimaces mais tu restes solidement fixée sur ton balai. « Non, ça va ! » Tu viens de te prendre un coéquipier en pleine figure. Tu es légèrement sonnée mais rien de bien grave. C’est le jeu lorsque l’on veut devenir joueur de quidditch professionnel. Alors tu continues de voler. Ton coude te fait légèrement souffrir. Ton regard se pose sur celui-ci, ça ne doit pas être grand-chose. « Flint venez me voir ! » Tu relèves la tête et te tournes vers l’endroit d’où provient la voix. Une seconde d’inattention. Une seconde d’inattention c’est ce qu’il aura fallu pour faire voler ta carrière naissante en éclat pour une période inconnue. Tu ne vois pas le cognard qui fonce sur toi, un comble pour une batteuse. Tu ne l’évites pas. Il te percute de plein fouet dans le dos t’éjectant de ton balai avec force. La douleur est puissante, trop puissante. « Est-ce que je pourrais revoler ? » Première question destinée à celui qui te fait face. Parce que tu ne penses qu’à ça maintenant. A ta carrière. A voler, revoler. Au quidditch. A ta vie, à ce futur qui te tendait les bras. Devant le silence qui te répond tu sens les larmes te monter aux yeux. « C’est trop tôt pour le dire. » Tu fonds en larmes. Rêve brisé. Ton frère arrive dans la pièce. Ton regard brillant croise le sien. Il est bientôt à tes côtés te serrant doucement les mains en te disant que ça allait aller. Que rien n’était fixé. Et puis c’est le tour de tes parents d’arriver, mis au courant au plus tôt par le ministère qui les avait laissé quitter plus tôt. Dans le lit d’hôpital se tient celle qui aurait pu avoir une grande carrière. Tu n’es plus qu’une poupée brisée alors que tu ne ressens même plus la douleur grâce aux potions qu’ils t’ont données. Tu guettes la porte d’entrée, mais elle ne viendra pas. Pourquoi commencerait-elle à se soucier de toi maintenant ? Ca n’avait jamais été le cas auparavant alors…

« Flint, très bien votre article, vous feriez une très bonne journaliste sportive. » - ou la réaction à la peur de n’avoir plus aucun futur - Tu souris alors que ta professeure te tend ta copie. « Je préfère quand même le quidditch. » Elle te sourit en retour. « Bien entendu. » Le silence s’installe quelques secondes. « Je suis contente que vous pouviez revoler. » Un sourire triste s’étale sur ton visage alors que tu repenses à cette année passée dans un lit d’hôpital et puis au sol. Tu en avais rêvé toutes les nuits de cet instant où tu remonterais sur un balai. Tu leurs avais dit de t’opérer. Tu voulais revoler et tu étais prête à tout pour cela. C’était à ce moment-là que tu avais compris que tout pouvait s’évanouir en un instant. Alors que dehors, les sabliers s’arrêtaient tu n’en avais plus besoin. Parce que tu étais bloquée chez toi. Même la médecine magique avait ses limites t’avaient-ils dit. Le temps était long, très long. Alors tu avais pris la décision de commencer des études. Des études de journalismes en parallèle. Ta mère avait été heureuse. Elle se disait que tu passais à autre chose. Que tu arrêtais de penser au quidditch. Ils avaient été heureux de te voir revivre. C’était aussi là qu’il était passé alors que tu étais allongée une nouvelle fois dans un lit d’hôpital suite à une nouvelle opération, te demandant si ton rêve valait la peine de continuer, d’enchainer les opérations, de risquer sa vie et son corps sur un terrain. « Quelle studieuse tu fais ! » Ca ne te prend que quelques secondes pour reconnaitre cette voix et celui à qui elle appartient. Quel fouteur de merde. « Ta gueule Dubois ! » Tu lui tournes le dos. Les larmes perlent dans tes yeux alors qu’il te rappelle qu’il pourra peut-être vivre ce que tu ne pourras jamais avoir, qu’il est en train de le vivre quand tu ne peux pas, bloqué ici à lire tes cours et les articles sur ta chute programmée. Parce qu’on ne se remettait pas d’une telle blessure selon leurs dires. Cette piqûre de rappel te fait bien trop mal. Tu t’en moques bien d’être journaliste sportive et d’être potentiellement douée là-dedans dans le fond, c’est batteuse que tu voulais être. Tu sens sa présence. Il est toujours là, dans ta chambre d’hôpital. Est-ce qu’il est content de ce qu’il voit ? De voir une Flint brisée ? De voir son adversaire à terre ? Pourtant, tu l’apprécies le Dubois même si tu prétends le contraire dès que tu le peux. Tu aimais votre rivalité sur le terrain pendant le temps qu’elle a duré. Il donne sa vie sur le terrain comme tu peux le faire. Tu te vois en lui, pourtant le fils de celui que ton père avait toujours détesté, son plus grand rival sur les terrains. Tu attrapes ton bip que tu fais sonner. L’infirmière ne met pas longtemps à arriver. « Faites le sortir ! » Ta gorge est bien trop nouée. « Je suis vraiment désolé pour toi Flint ! » Ses chaussures frappent doucement le sol alors qu’il sort. Tu te retournes pour voir l’ennemi familial quitter ta chambre. « Je remontrai sur un balai et je te foutrai ta raclée Dubois, tu m’entends ! » Tu ne peux pas voir le sourire qui étire le visage de celui qui a déjà quitté la pièce à cette remarque. Tu hésites à le rappeler. Mais tu ne le fais pas. Tu ne le connais finalement pas suffisamment pour savoir quoi dire. Vous vous comprenez sur le terrain, vous vous cherchez entre les matchs, par caméra interposée ou même dans le couloir menant au terrain, rien de plus. Non vraiment rien de plus. Dans le fond, tu ne savais pas vraiment ce qu’il pouvait penser de toi. Toi la chieuse qui malmenait bien trop sa sœur adorée. Le croiser sur les terrains te manque. Même son air goguenard lorsqu’il finit par attraper son vif d’or à la place de votre attrapeur qui t’énerve tant te manque. Mais tu n’as rien à dire. Rien d'autre que le fait que t'es contente qu'il soit venu te voir. Alors tu te rallonges pour faire face au plafond. Ce plafond dont tu ne peux plus avec son maudit néon. Ce plafond que tu as vu bien trop souvent ces derniers temps. Ce plafond que tu comptes bien ne pas revoir de sitôt une fois qu’on t’aura donné l’autorisation de quitter les lieux.


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Dernière édition par Diana Flint le Mar 15 Aoû - 1:30, édité 7 fois
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in the sky with diamonds ∞
Lucy Weasley

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MessageSujet: Re: Boulevard of broken dreams - diana   Boulevard of broken dreams - diana EmptySam 12 Aoû - 19:48

c'est trop vide Boulevard of broken dreams - diana 732191946
mais trop bien de voir ta flint arriver si vite Boulevard of broken dreams - diana 1585638526
on se concocte un lien de folie avec béa Boulevard of broken dreams - diana 388563456
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Ambroise Dubois

Ambroise Dubois


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MessageSujet: Re: Boulevard of broken dreams - diana   Boulevard of broken dreams - diana EmptyDim 13 Aoû - 19:12

Tu sais que Sarah Mandleton, la poufsouffle un peu concon, a perdu son frère, un gamin lui aussi.

CIMER. Boulevard of broken dreams - diana 56048005 (non en vria j'ai ri)


MAIS TON PERSO C'EST DE LA BOOOMBE. Boulevard of broken dreams - diana 1585638526 j'adore tellement Boulevard of broken dreams - diana 1585638526 Boulevard of broken dreams - diana 1585638526 on va s'amuser je sens Boulevard of broken dreams - diana 4241031886 (et ton histoire est folle, j'ai envie de jouer ton frère, je te hais Boulevard of broken dreams - diana 2896234864)
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Diana Flint

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MessageSujet: Re: Boulevard of broken dreams - diana   Boulevard of broken dreams - diana EmptyDim 13 Aoû - 19:32

Merci Boulevard of broken dreams - diana 2984348134

Moi aussi j'ai trop hâte de la jouer avec vous les 2 dubois Boulevard of broken dreams - diana 1585638526
Il est canon mon frère Boulevard of broken dreams - diana 4097066119
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Dissendium

Dissendium


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MessageSujet: Re: Boulevard of broken dreams - diana   Boulevard of broken dreams - diana EmptyMar 15 Aoû - 14:10





Bienvenue chez les roses obscures


Juste pour faire chier (Boulevard of broken dreams - diana 2183618054) il te manque la citation et l'avatar Boulevard of broken dreams - diana 190998427

MAIS SINON WAOUUUUH. Je l'aime Diana, c'est fou comme je l'aime. J'adore ton personnage haut en couleur et je te jure qu'Ambroise t'adore aussi, efface tes doutes Boulevard of broken dreams - diana 3704752249 Plus sérieusement, j'ai trop hâte de RP avec toi, ça va être le feu Boulevard of broken dreams - diana 1585638526 Boulevard of broken dreams - diana 1585638526
Et puis oui, ton frère est canon et j'ai jamais joué de loup Boulevard of broken dreams - diana 190998427
hélo


Mais trêve de bavardages ! Je sais que tu meurs d'envie de nous rejoindre dans le monde magnifique d'Eternal Dissendium ! Et ça tombe bien, tu es sur la dernière ligne droite ! Une fois validé tu peux commencer par poster dans le recensement pour que les listings du forum puissent être mis à jour ! Puis tu peux aller ouvrir une Fiche de liens afin de te faire pleins de petits camarades (ne t'en fais pas, ils ne mordent pas ) Ensuite tu peux également ouvrir une Fiche de RPs pour pouvoir t'organiser plus facilement au cours de ton aventure parmi nous ! Et une fois que ce sera fait n'oublie pas de remplir la partie contact de ton profil afin que tous les membres puissent visiter tes fiches ! On te conseille également d'aller faire un tour sur le Bottin au cas où nous aurions oublié d'y inscrire ton joli minois ! Si jamais il manque un compagnon à ton histoire, tu peux te rendre ici afin de créer ton scénario ! C'est pas génial ça ? Oh ! J'allais oublier, si jamais tu as peur de ne pas réussir à t'intégrer, n'hésites pas à visiter cet endroit son p'tit nom c'est Floodificatum, et c'est là que les masques tombent et qu'on se retrouve comme Marcel et Michel autour de leur bières !

Je crois que je n'ai rien oublié ! Je te souhaite donc la Bienvenue à Londres et à Poudlard !


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    lost soul ✥ some memories can never be replaced
Naranja L. d'Alvarez

Naranja L. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Boulevard of broken dreams - diana   Boulevard of broken dreams - diana EmptyMar 22 Aoû - 23:17

Boulevard of broken dreams - diana 1585638526 Boulevard of broken dreams - diana 1585638526 Boulevard of broken dreams - diana 1585638526
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