it's not too late to apologize my friend, fredily
Tu avais rendez-vous avec ton ami, Fred Weasley, comme à peu près chaque semaine ou deux semaines. Vous aimiez vous retrouver de façon fréquente et ponctuelle. Le jeudi était parfait pour vous deux. Tu n'avais cours que le matin, alors tu pouvais sortir à ta guise tout l'après-midi et la soirée. En sortant de ton cours de commerce du monde, tu allas grignoter un bout à la cafétéria de l'université avant de rejoindre le chemin de traverse. Il avait bien changé depuis que Voldemort était tombé. Cela te donnait, il fallait l'avouer, la gerbe. Le monde magique avait bien changé, son ambiance aussi. La jeune fille jeta un œil sur son sablier magique, sur ce
maudit sablier qu'elle aurait bien mis vous savez où à Indali. Ce dernier était fortement rempli, pas complètement mais presque au maximum. Emily détestait cette dépendance, ce besoin de regarder en permanence son avant-bras. Surtout qu'elle adorait utiliser la magie, et que pour cela il fallait que son sablier soit constamment rempli. Bref, elle aurait bien tué le nouveau gouvernement pour le bien de la communauté. Et pour son bien à elle, clairement. Quoi qu'il en soit, la jeune fille descendit l'allée des embrumes, croisant quelques personnes qui trafiquaient leur magie. En était-ce là que le monde magique était rendu ? Qu'en était-il des retrouvailles de mangemorts dans cette rue pour transplaner et poursuivre des résistants à Voldemort ? Honteux, cette situation était
honteuse. Passant devant Gringotts, la jeune observa la file qui s'était formée jusqu'en dehors de la banque magique. Depuis la mise en place du nouveau régime, Gringotts était constamment bondé. La faute à l'échange d'argent contre de la magie, ou à des personnes qui se devaient de l'argent, à cause de leurs trafics illégaux de magie. Emily remonta la rue, jetant de rapides coups d’œil aux différentes boutiques. Elle finit par rentrer chez Fleury et Bott pour trouver un livre qui portait sur l'histoire du Ministère de la magie. Elle n'en avait pas besoin pour ses cours, mais elle voulait enrichir sa culture afin d'avoir toutes les cartes en main contre le gouvernement.
Une fois ses achats finit, la belle consulta sa montre : il était bientôt dix-sept heures. C'était l'heure à laquelle Fred et elle se rejoignaient habituellement. La brune se dirigea ainsi vers le chaudron baveur, et se trouva une table dans un coin où ils pourraient parler tranquillement. Emily adorait retrouver son ami, parler avec lui, se remémorer Poudlard, mais elle se sentait toujours quelque peu gênée en sa présence. Pourquoi ? Oh mais tout simplement parce qu'elle était une véritable garce à Poudlard. Oui, et elle avait jeté son dévolu sur Fred, trouvant amusant de le draguer alors qu'il avait une petite-amie. Heureusement, ils avaient partagés une heure de retenue ensemble, avaient commencé à être amis, et Emily avait fini par rentrer ses crocs, et ils s'étaient réellement retrouvés après la guerre. «
Deux bièraubeurres s'il vous plaît. » demanda-t-elle au serveur. Elle commandait en attendant Fred, c'était comme un rituel entre eux : le premier qui arrivait commandait pour deux. Le serveur la regarda en souriant, il la voyait toutes les semaines, et toutes les semaines il lui souriait de la même manière. Aujourd'hui, lorsqu'elle lui avait tendu des gallions, il lui avait alors sourit plus intensément en lui disant de garder sa monnaie. Ah oui d'accord, elle voyait clair dans son jeu. Tournant la tête en voyant Fred au loin, la jeune fille se leva de sa chaise et le héla «
Eh Fred ! » la brune sourit, et se leva pour accueillir son ami. Le serrant dans ses bras, elle se rassit et poussa l'une des bièraubeurres vers lui. Avec un grand sourire elle lui dit «
Boissons gratuites. » Si Emily avait toujours apprécié de se faire offrir des choses, c'était moins le cas néanmoins depuis sa rupture avec Ellio. Depuis qu'elle avait changé de comportement, ou presque, par rapport à Poudlard. Quoi qu'il en soit, cela leur faisait au moins une tournée gratuite, et comme les deux jeunes gens n'en prenaient généralement pas qu'une, c'était toujours cela.